Le Blog KARMAGE

Spécialiste Google Ad Grants et en communication digitale pour association.

L’influence du Digital sur le sport

Aujourd’hui, nous le savons, nous sommes en plein dans la révolution numérique et dans l’avènement du digital.

Le digital est un nouvel outil qui permet à tous les secteurs de toucher plus facilement les clients/fans/supporters… potentiels.

Parmi les différents secteurs, le sport est celui qui réunit le plus de monde et qui réalise les meilleures audiences TV.

Le sport occupe également la deuxième place en terme de contenus les plus recherchés sur le web.

Dans quelle mesure, le digital influence t-il le domaine sportif ?

1. Le digital crée du lien dans le milieu du sport

Pour créer du lien sur les réseaux sociaux, les clubs et les fédérations communiquent beaucoup que ça soit avant, pendant ou après un évènement.

  • Avant : pour annoncer les événements (matchs…) à venir et créer une émulation chez les supporters.
  • Pendant : En lançant des live et en tweetant en direct de l’événement. Ça crée de l’euphorie chez les supporters qui ne peuvent pas y assister. Ça crée également de la proximité et un lien entre les fans et l’équipe car les premiers peuvent eux aussi répondre en direct sur les réseaux sociaux et partager leurs réactions et émotions.
  • Après :  Quel que soit le résultat du match, les fédérations et clubs doivent continuer à animer leurs réseaux sociaux en publiant par exemple des vidéos des actions fortes du jeu ou des interviews des joueurs.

2. Le sport et le digital : l’un ne va plus sans l’autre

Qui aurait cru que le sport et le digital deviendraient tant dépendants l’un de l’autre ? Effectivement, si le digital a un impact sur le sport hors des lieux du sport (réseaux sociaux, sites internet…), il a également un impact sur les enceintes sportives, elles-même : les stades sont obligés de s’équiper du Wi-Fi et on y voit fleurir diverses applications de livraison de nourriture ou de boissons pour les matchs.

Bien évidemment, la billetterie est également touchée par le digital mais dans le bon sens puisque le digital a fait progresser de 20% la vente de billets en ligne !

3. Le digital permet une analyse du jeu des joueurs et améliore la performance des sportifs

Afin d’améliorer leurs performances, les sportifs utilisent beaucoup le digital et notamment la data.

Par exemple, depuis le dernier Tour de France, les 198 coureurs sont équipés, sous leur selle, d’un capteur GPS ce qui permet aux directeurs sportifs des équipes de disposer en quelques clics d’informations sur le positionnement de leurs troupes, afin d’affiner leur stratégie en direct.

Pareillement, l’équipe de France de Rugby utilise de nombreux outils digitaux afin d’épauler les joueurs et de les aider à se dépasser.

À plus petite échelle, le sportif du quotidien non professionnel n’est pas oublié ! Que ça soit pour la course à pied ou même pour la musculation, de nombreuses applications sont disponibles pour s’auto-évaluer et analyser ses données sportives.

Runtastic, une application pour la course à pied, compte 70 millions d’utilisateurs. Ses fonctions sont nombreuses : GPS, Analyse de la vitesse et du rythme cardiaque …

L’application se transforme même en coach en direct grâce à ses conseils adaptés à vos performances, qui sont bien sûr partageables sur les réseaux sociaux.

Tennis, Basket, Ski ou encore Plongée, la plupart des sports s’équipent désormais de matériel connecté (e-raquettes, ballon connecté, caméras embarquées …).

4. Digital, Sport et Data

Toutes les nouvelles expériences sportives de plus en plus digitalisées attirent donc nombre d’investisseurs et de startups.

Grâce à ces nouveaux outils, une masse d’informations et de contenus sont récoltés ce qui offre de nouvelles opportunités aux acteurs en charge de la diffusion des évènements sportifs comme par exemple la diffusion sur smartphones ou tablettes.

C’est d’ailleurs ce qu’a entrepris Euro Media Group (EMG). Ce spécialiste des prestations techniques et des services audiovisuels qui filme des émissions et des compétitions sportives pour des chaînes de télévision, se focalise de plus en plus sur le “second écran”.

Le groupe (qui est à l’origine des capteurs GPS du Tour de France) souhaite offrir aux supporters des plateformes (sur mobile) sur lesquelles ils pourront trouver des informations supplémentaires à celles qu’ils ont à la télé. (Comme Canal Football App par exemple)

On peut même voir, comme nous l’avons dit ci-dessus, l’émergence de stades 2.0 équipés de centaines d’écrans et permettant à quasiment tous les supporters d’accéder au Wi-Fi et de commander en ligne en direct du stade.

l’Olympique Lyonnais qui dispose d’un de ces stades 2.0, possède même une SociOL room consacrée aux community managers de l’équipe et à quelques supporters chargés de faire vivre les matchs sur les réseaux sociaux et de mettre en avant le principal sponsor de l’équipe : Hyundai qui est à l’origine du projet.

Bien sûr l’OL n’est pas le seul à investir sur ce créneau : la plupart des fédérations (la FFF par exemple) mettent en avant leurs partenaires sur les réseaux sociaux en les mentionnant ou en organisant des jeux-concours.

Ce qui est intéressant c’est qu’il est possible pour les fédérations et les clubs de convertir tous les supporters en base de données numérique à utiliser pour les e-mailing ou pour lancer des opérations spécifiques. (promotions sur les articles pour les abonnés sur Instagram uniquement par exemple).

On peut donc constater que l’industrie du sport n’a donc pas perdu son temps pour prendre le virage de la révolution numérique et se sert d’outils digitaux de plus en plus performants.